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Les vitraux de l’abbatiale d’Essômes sont de retour…

19 septembre 2010
Essômes-sur-Marne

 

Vitraux de l'Abbaitale d'Essômes sur Marne Déposés en 1892, rachetés par l’Etat, 1500 F de l’époque, ces vitraux mis en sûreté à Champs sur Marne, sont de retour dansl’abbatiale. Ils ont été exposés pour les journées du patrimoine avant de recevoir un emplacement définitif. Que de patience, d’obstination, il a fallu pour les voir.

11 vitraux racontent la vie de l’évêque Saint Augustin, de sa jeunesse jusqu’à sa mort. Né en 354 à Tagaste, (aujourd’hui Souk-Arhas en Algérie), il a étudié à Carthage avant d’y enseigner lui-même l’art de la réthorique. Puis il a quitté son pays natal, pour aller à Rome puis à Milan. Là il a rencontré l’évêque st Ambroise qui a eu sur lui une grande influence. Il a été baptisé en 387 par Ambroise. Il choisi de devenir prêtre, puis fut nommé évêque d’Hippone (aujourd’hui Anraba en Algérie) . En 410, les goths envahissent Rome. St Augustin meurt en 430, le 28 août à 76 ans. Les barbares sont alors aux portes de la ville. Voilà ce que racontent ces vitraux.

Et pourquoi ces vitraux en l’abbatiale ?

Il faut se rappeler que cette abbatiale a été fondée en 1090 par Hugues de Pierrefonds, pour l’ordre des chanoines de st Augustin. Ces vitraux datent du 16ème siècle.

Profitant de cette exposition, il était possible de découvrir le baptistère crée par l’artiste céramiste, Laurent Sebes. Une œuvre originale comme l’immense représentation de la Passion et de la Résurrection du Christ en la même abbatiale.

Ce baptistère raconte et la nativité de Jésus et son baptême vers l’âge de trente ans par Jean le Baptiste, aux rives du Jourdain.

Avant de quitter cette abbatiale, comment ne pas céder à la tentation de se faire plaisir en regardant les stalles et leurs sculptures !

Bêtes et gens s’y côtoient… Chaque représentation doit avoir une raison, connue du seul auteur ! Les scènes de la vie quotidienne, à la maison, à la chasse, font bon ménage. Hommes et femmes qui ont du avoir de l’influence y sont gravés dans le bois.

Et de plus le clocher est en attente de réfection ; pour l’instant , il est comme dans son emballage !

En somme, Essômes vaut le détour.
Henri Gandon
Crédits photos : Henri Gandon

Commentaires

  • Roger Jolly
    • 1. Roger Jolly Le 24/09/2010
    Très belles images, et texte fort intéressant.

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